Co-fondateur Archibien

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Nous avons rencontré Simon Jézéquel il y a quelques années sur le port de Vannes. Un rendez-vous marquant qui nous a permis d’intégrer l’aventure « Curious Paper », petit magazine vannetais, véritable condensé de l’art de vivre à l’ouest. Cette rencontre nous a également donné l’opportunité de découvrir les coulisses de l’entreprise « Archibien », pensée et dirigée par ce dernier avec Olivier Menard. Parce qu’en tant que professionnels de l’immobilier, nous accompagnons nos clients dans leurs réflexions architecturales (rénovation, extension…), nous avions envie de partager avec vous le portrait de cet entrepreneur passionné. Une belle et inspirante rencontre Demeures Marines que nous vous proposons de découvrir.

Pouvez-vous vous présenter ? 

Vannetais, je suis titulaire du diplôme d’architecte (ENSAB Rennes), j’ai ensuite travaillé plusieurs années pour des magazines spécialisés en architecture en tant que journaliste et directeur d’un événement national de démocratisation de l’architecture auprès du grand public : les Journées d’Architectures à Vivre. J’ai quitté mon poste en 2015 avec le soutien de mon employeur, pour lancer ma propre structure, dans la continuité logique de ce que je faisais alors, et entouré d’un réseau d’agences dont je connaissais déjà le travail.

Vous avez imaginé le concept d’Archibien (ex « La Palette »), en 2015. Parlez-nous de la genèse de cette création d’entreprise ? Comment l’idée est-elle née ? 

J’ai fondé Archibien avec la conviction qu’il pouvait exister un nouveau modèle pour que les porteurs de projets (particuliers ou professionnels) puissent comparer simplement et dans un cadre donné les propositions de différents architectes, mais aussi pour que les architectes puissent économiser leur temps de prospection en se concentrant sur la production d’une première esquisse à présenter à leurs potentiels clients. Les concours d’architectes Archibien étaient nés !

Quels services proposez-vous à vos clients ? 

Nous proposons à nos clients de les accompagner pour lancer leur projet sur des bases rationnelles en comparant les solutions possibles : éléments budgétaires, données règlementaires, propositions esthétiques, explication des honoraires et autres frais sur un projet etc.

L’innovation de service que nous proposons tient dans cette application de ce qui se fait dans le public, mais qui n’avait jamais été proposé au privé : le concours d’architecte.

Nous avons mis en place un process sérieux, avec un réseau d’expérience, mais qui rend ces premières démarches quasiment ludiques, en tout cas très agréable : cadrage avec nous de leur cahier des charges, premières rencontres et échanges avec les architectes, présentations finales par ces mêmes agences… le tout autour de cafés mais aussi sur nos outils digitaux élaborés sur-mesure pour une bonne expérience client.

Quelles sont les motivations, pour un architecte, à rejoindre Archibien ? 

Nos agences partenaires ont toutes plusieurs, voire de nombreuses années d’expérience. Des architectes de 30 à 60 ans, des agences d’associé unique à plusieurs salariés et associés.

En fonction de leur taille et de leur notoriété, elles ne sont pas toutes intéressées par les mêmes propositions de projets. Certaines se concentrent sur des projets pour des particuliers, d’autres sont en demande de projets plus conséquents, auxquelles elles ont du mal à accéder toutes seules, comme par exemple de la promotion immobilière, des commerces ou restaurants… Nous leur permettons alors d’entrer sur de nouveaux types de marchés, ou bien de tout simplement compléter leur carnet de commandes tout au long de l’année. 

Nous n’avons aucun turn-over dans notre réseau, et les agences apprécient que les concours soient extrêmement bien cadrés en termes de cahier des charges client, de notions économiques, réglementaires etc. Cela leur permet de gagner beaucoup de temps au lancement d’un projet, en se concentrant uniquement sur trois choses : la rencontre avec les porteurs de projet, la visite des lieux, et la conception d’une proposition de projet. C’est un vrai gain de temps et d’énergie pour eux. 

Et enfin, nos concours leur permettent aussi de se challenger et de croiser leur regard avec le travail de leurs confrères et consœurs, ils aiment beaucoup ça, c’est très riche pour tout le monde !

Sur quelles zones géographiques intervenez-vous ? Avez-vous des secteurs/régions de prédilection ?

Nous intervenons sur absolument tout le territoire national, puisque nos plus de 500 agences partenaires (architecture et architecture intérieure) ont leurs propres zones d’intervention géographiques. Nous pouvons en conséquence répondre à n’importe quelle demande de projet.

En ce moment même, nous comptons au grand minimum un projet en cours par département français, y compris en Guadeloupe et Martinique. Aussi, il peut nous arriver d’avoir des sujets au Maroc, Portugal, Espagne, Italie, Bénin, Côte d’Ivoire… 

Et naturellement, la zone historique de Archibien étant la Bretagne, nous rayonnons énormément sur le Grand Ouest, ainsi que Paris où nous avons également une antenne et des bureaux. 

Quel est le projet dont vous êtes le plus fier ? Pour quelles raisons ?

Beaucoup de très beaux projets passent par Archibien (plus de 600 passés par nos services), et nous avons la chance d’avoir des clients avec qui l’on a beaucoup de plaisir à travailler… 

Je pense que le tout premier concours que j’ai organisé en 2015, pour l’extension bois d’une maison à Vannes, me rend fier car le modèle de compétitions d’architectes pour les particuliers n’existait absolument pas en France, et nous restons d’ailleurs les seuls à le faire. Il me fallait inventer le modèle et les prix, comprendre le cadre légal d’une profession très réglementée, persuader les clients et les archis de prendre part à ce lancement de nouveau service… C’est avec toujours une certaine émotion que je passe boire le café chez ces premiers clients de temps en temps, ils sont aussi très fiers d’avoir été les premiers porteurs de projet Archibien !

Quel est votre moteur aujourd’hui ?

Ce qui nous fait avancer aujourd’hui, l’équipe Archibien et moi-même, est avant tout de partager les savoirs avec les porteurs de projets, et de leur donner les clefs, ainsi qu’à nos agences partenaires, qui leur permettront d’avancer en confiance dans leur desseins.

Une rencontre déterminante ? 

Celle de mon associé Olivier Menard en 2017, à n’en pas douter ! Architecte HMO, il a fondé une agence d’architecture et d’urbanisme, qui fonctionne toujours bien aujourd’hui, mais dont il est sorti ensuite pour voguer vers d’autres aventures : postes dans de grandes agences d’architecture parisiennes, passage par HEC Entrepreneurs, puis développement d’une agence de Business Design et Design Thinking, qu’il a finalement quitté pour me rejoindre sur Archibien. Nous parlons le même langage archi, mais sommes aussi très différents en compétences et donc très complémentaires. Archibien a alors pris une autre envergure suite à notre rencontre. 

Votre souvenir professionnel le plus fou ? 

Le moment précis où j’ai eu l’idée d’Archibien, en buvant un café en terrasse à Milan. Ce genre d’obsession et d’envie plus fortes que tout qui vous font dire qu’il n’y a pas de doute, que vous tenez là un service innovant, inexistant, et qui va réellement être utile à tous. Ce fut un instant très objectif, rationnel, mais néanmoins vraiment joyeux et très durable, comme il en existe assez peu finalement. 

Quelle est votre connexion avec Demeures Marines ? 

J’ai eu l’occasion de rencontrer Demeures Marines autour d’un média local sur Vannes et le Golfe que j’ai en parallèle. Demeures Marines en est partenaire, c’est très agréable de travailler avec les mêmes structures sur divers univers et projets sur le long terme !

Vous êtes Vannetais, vous habitez et travaillez à Nantes. Comment définiriez-vous votre art de vivre à l’ouest ? 

Moins de beurre dans le Kouign-Amann, peu ou pas de Fest-Noz… C’est toujours un risque de vivre à Nantes en étant breton ; ). Blague à part, Nantes est un carrefour optimal entre la Bretagne et le reste du pays, que ce soit pour le professionnel que pour le personnel. Les zones que l’on aime tant, dont le Golfe bien sûr, sont facilement accessibles, tout en vivant le dynamisme économique et culturel d’une grande métropole. C’est, pour l’instant, ce qui me convient bien au quotidien. Et d’un point de vue strictement Archibien : ce sont nos clients bretons qui nous parlent le plus de leurs besoins pour les « retours de plage », pour stocker du matériel nautique, pour accueillir les amis…
Cela se passe de commentaires !

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